La baisse des ventes de logements neufs collectifs est très prononcée depuis le début de la crise de la Covid. Cette baisse est non seulement conjoncturelle, mais aussi un problème de fond puisque les maires sont de plus en plus réfractaires à délivrer des permis de construire. Ce phénomène soutenu par une plus grande difficulté à accepter l’acte de construire dans les villes conduit à une raréfaction préoccupante de l’offre en logements et à une montée progressive des prix. Si vous cherchez un terrain à vendre en Loire-Atlantique ou dans une région proche, alors n’hésitez pas à nous contacter.
Une baisse importante de la construction neuve
Les statistiques de l’immobilier sont sans appel. On vend de moins en moins de logements neufs en France. Ainsi, pour l’exercice 2021 comparé à 2020, les promoteurs immobiliers ont enregistré une baisse de 3% environ de ventes de logements neufs.
Si ce chiffre peut paraître raisonnable, il faut néanmoins le comparer à ce qui se passait avant la crise de la Covid. Là, la baisse est beaucoup plus significative puisque les chiffres laissent apparaître un recul de 23 % !
De nombreuses conditions sont présentes pour un redémarrage de la construction : taux de crédit favorables, revenus des ménages en progression, épargne au beau fixe, etc. Cependant, il n’y a pas la reprise de la construction de logements neufs que l’on espérait.
La profession de l’immobilier s’accorde à dire bien sûr, que l’incertitude sanitaire prolongée joue pour beaucoup dans ses ventes en berne. Peu de gens souhaitent se lancer dans des projets d’achat alors que la pandémie fait toujours rage. Mais, ce ne sont pas les seules explications qui entrent en ligne de compte de ce niveau très bas, spécifique au marché du logement neuf.
Une vraie réticence des maires à délivrer des permis de construire
En réalité, il y a un vrai problème concernant les logements collectifs neufs. Sur le segment de la maison individuelle, les chiffres restent à peu près constants tandis que l’immobilier collectif souffre d’une image un peu négative.
Ceci se traduit par un net recul de la délivrance des permis de construire pour les bâtiments d’habitation collectifs. Aujourd’hui, il y a 50 000 permis de construire en moins qui sont autorisés pour la construction neuve collective.
Ceci s’explique par une sorte de réticence collective à voir de nouvelles constructions paraître dans le paysage urbain ou semi-urbain. L’acte de construire est aujourd’hui paré de négativité et de nuisances potentielles. De plus, chaque permis de construire de ce type peut voir apparaître des recours et de nombreuses associations de protection de la qualité de vie en ville sont vigilantes.
Ainsi, les maires s’avèrent très frileux et peinent à signer de permis de construire. Souvent, il n’y a pas de raisons concrètes à ces refus, mais seulement la crainte d’une mauvaise presse, d’un mécontentement des administrés ou encore l'action de quelques associations.
Traditionnellement, en année préélectorale pour les municipalités, les permis de construire se font plus rares mais, depuis quelques années, ce phénomène s’étend à toutes les années des mandats des maires, raréfiant l’offre nouvelle de logements en ville. Ceci explique aussi pourquoi la tension sur les prix des logements neufs ne se relâche pas et concourt à une augmentation sensible des prix.